Le 7 août à Chantilly : FRANCE 🇫🇷 – USA 🇺🇸, une commémoration d’un match olympique

Si le polo ne fait plus partie du programme olympique depuis près d’un siècle, la Fédération Internationale de Polo (FIP) reste membre du Comité International Olympique (CIO). Le plus ancien des sports olympiques reviendra-t-il un jour aux Jeux ? La question reste ouverte. Les fédérations française (FFP) et américaine (USPA) ont voulant apporter leur pierre à ce débat en « rejouant », 100 ans après le match d’ouverture du tournoi olympique de Paris… 1924 !

Un match de triste mémoire pour le polo français qui, le 28 juin 1924, à St. Cloud, en France, avant même la cérémonie d’ouverture officielle des Jeux de la VIIIe Olympiade, avait sombré 15 à 1 face aux Américains.

Les 6 août prochain, au Parc équestre éphémère de Versailles, sera décerné le dernier titre olympique en équitation, celui du saut d’obstacles individuel. Le lendemain, 7 août, le Polo Club du domaine de Chantilly soutenu par la marque de sportwear U.S Polo Assn. accueillera un match commémoratif de la rencontre olympique de 1924 qui opposera donc des versions 2024 des sélections nationales de la France et des États-Unis. Une « revanche » de haut niveau, en cinq périodes qui se jouera à 17H00 sur le terrain d’honneur de la Ferme d’Apremont, siège de la Fédération français de Polo et qui est également l’un des plus grands clubs du monde avec ses neufs terrains en herbe.

Comme tous les sports équestres, le polo est mixte et les deux sélections présenteront la meilleure joueuse de sa fédération. Côté français, il s’agira d’Elena Venot, handicap 71 féminin (et 2 mixte), gagnante, entre autres de l’Open de France féminin à deux reprises ou de la Polo Nations Cup 2023 (et finaliste cette année). Côté États-Unis, il s’agira tout simplement de la meilleure joueuse du monde, Hope Arellano, handicap 10 féminin, la seule actuellement, (et 3 mixte), gagnante du tournoi mondial « ultime », l’Open d’Argentine.

LES SELECTIONS :

ÉTATS-UNIS : Quinn Evans (1), Hope Arellano*(3), Nicolas Escobar (5) et Cody Ellis (5)

*N°1 mondiale, seule joueuse avec un handicap 10 féminin.

FRANCE : Elena Venot (2), Dorian Bulteau (3), Julien Reynes (4) et Clément Delfosse (5)

  • Elena Venot, meilleure joueuse française (vainqueur de la Polo Nations Cup 2023 et double vainqueur de l’Open de France féminin),
  • Julien Reynes (vainqueur de la Polo Nations Cup 2023),
  • Dorian Bulteau (champion du monde d’Arena Polo 2023 et vainqueur de la Polo Nations Cup 2023),
  • Clément Delfosse (champion d’Europe en 2002),

 

Pour les visiteurs des Jeux de Paris 2024, ce sera l’occasion de prolonger l’expérience équestre olympique avec une discipline moins connue aujourd’hui, mais tout aussi spectaculaire, dans une ambiance plus « calme » et détendue : l’entrée sera gratuite et une coupe de champagne et quelques hoodies attendront même les 1000 premiers visiteurs qui, après le match, pourront profiter d’un petit « village » avec stands commerciaux et food-trucks.

A savoir : Le handicap correspond au niveau du joueur de polo (il oscille entre -2 et +10). Le handicap évolue en fonction des prestations du joueur lors des matchs et des progrès enregistrés pendant l’année, la qualité de ses chevaux. Le handicap le plus haut en France est de 6 et en Europe de 7 (Angleterre). Le handicap 10 est actuellement détenu par huit Argentins et un Uruguayen. Il existe des handicaps propres aux joueuses, de 0 à 10. Ainsi, une joueuse possède deux handicaps, le mixte pour jouer avec les hommes et le féminin pour les tournois exclusivement réservés aux femmes comme l’Open de France ou d’Argentine féminin (en septembre, du 17 au 22 et en décembre pour l’Argentine).